Organisé par TCMA
Artiste intervenant : Michaël Allibert
10h-12h / 13h30-16h30

#2 – Habiter

Dans une société qui valorise le paraître et les confessions à grand spectacle, la discrétion est une forme heureuse et nécessaire de résistance. 
Pierre Zaoui, La discrétion Ou l’art de disparaître

Les ateliers que je mène depuis plusieurs années à Nice sont le prétexte à interroger collectivement certaines notions par le biais du corps (et inversement).
Ce sont des espaces de recherche où tout le monde a une place équivalente, où l’erreur n’est pas une valeur négative, où nous n’avons aucuns objectif préalable et où le jugement s’efface au profit de la conversation.

Aucune prédisposition particulière à la danse n’est requise, il suffit de posséder un corps.

 

#1 – Apparaître

26 & 27 octobre 2019

10h-12h / 13h30-16h30

 

#2 – Habiter

11 & 12 janvier 2020

10h-12h / 13h30-16h30

 

#3 – Disparaître

18 & 19 avril 2020

10h-12h / 13h30-16h30

 

 

Biographie

Entre Le Bal des Perdus (création 2009), Ne suis pas prostitué / Cherche à le devenir (2011), Office du Tourisme, 35.000 grammes de paillettes en fin de journée (2013), L’énième acte de son cœur (́2015), La nuit est tombée sur le royaume (́ 2016), Étude(s) de chute(s) (2017) et Esthétique du combat (2019), l’univers de TCMA-Michaël Allibert déploie des environnements sous tension.

Les corps et les espaces proposés sont soumis à des contraintes, des rapports de force ou de pouvoir exercés par un élément « supérieur » : un ordre spatial, social ou politique qui tend à inciter celui qui y est contraint (artiste et public) à prendre des décisions.

Plusieurs motifs récurrents traversent le projet chorégraphique de Michaël Allibert : un motif rythmique (la lenteur), un motif gestuel (l’immobilité) et un motif pictural (le corps nu). Ces motifs sont autant d’éléments constitutifs de propositions qui tentent de mettre en jeu des statuts poétiques/politiques dans des environnements poétiques/politiques interrogeant notre présence au monde et à l’autre.

La plasticité sculpturale de cette écriture « infra-chorégraphique » et les différents formats de représentation qu’expérimente la compagnie depuis 2009 (frontal, quadrifrontal, muséal, en immersion) tendent toujours à mettre le public dans une situation de questionnement en l’invitant à participer à une production collective d’imaginaire.

Depuis 2011, Michaël est artiste chercheur au sein de L’L * Structure expérimentale de recherche en arts vivants à Bruxelles.

En 2012, la SACD et le festival IN d’Avignon lui passent une commande dans le cadre des Sujets à Vif.

Depuis, 2014, il collabore étroitement avec le plasticien Jérôme Grivel. Bien que leurs pratiques soient différentes (l’un est chorégraphe, l’autre plasticien), les lignes de force qui traversent leurs travaux respectifs se rejoignent : la place du corps de l’actant et/ou du spectateur-visiteur, les systèmes coercitifs ou encore, la fausse inefficience des structures de Jérôme Grivel face à l’immobilité chorégraphique de Michaël Allibert.

Chacun à leur façon, ils mettent en place des dispositifs de perception, des propositions pour appréhender son propre corps, celui des autres et celui de l’espace qui les entoure.

www.trucmuche.org

 

Informations pratiques

Lieu des stages 

Entre-Pont

89 route de Turin

06300 Nice

 

Tarifs et inscriptions

Plein 70€ / réduit 50€ (demandeurs d’emploi, étudiants, minima sociaux).

Versement d’arrhes de 30% exigé pour confirmation de l'inscription aux stages.

 

Abonnement 3 stages

Plein 180€ / réduit 135€ (demandeurs d'emploi, étudiants, minima sociaux).

 

Adhésion annuelle à l’Entre-Pont obligatoire : 20€.

 

Inscription et renseignement à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.